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Glandes de Skene et glandes sous urétrales

Un grand nombre d’infections urinaires (IU) à répétition n’ont pas de cause définie. Beaucoup d’IU sont déclenchées par les rapports sexuels, en cas de fatigue ou de stress. Aujourd’hui, les solutions proposées pour traiter ces IU sont toutes préventives et combinent des solutions associant des règles hygiéno-diététiques, des traitements antibiotiques séquentiels, la phytothérapie, l’étiopathie ou la micronutrition. Aucune de ces mesures ne permet d’éradiquer ces IU à répétitions. Une des causes évoquées d’IU à répétition est l’infection chronique des glandes sous urétrales et des glandes de Skene, pour laquelle il existe des solutions simples et efficaces durablement.

Qu’est-ce que sont les glandes de Skene ?

Ce sont des glandes très peu volumineuses situées au niveau de la vulve, de part et d’autre du méat urétral, qui participent à la lubrification vulvo-vaginale en cas de stimulation sexuelle pour 1% de la lubrification vaginale totale (l’immense majorité de la lubrification provient de la muqueuse du vagin lui-même par transsudation). A noter qu’on retrouve des glandes similaires avec la même fonction sur la partie postérieure de la vulve appelées glandes de Bartholin.
Les glandes de Skene sont donc toute proches de l’urètre et présentent d’ailleurs des ramifications sous l’urètre (= glandes sous urétrales) qui s’abouchent au niveau du bord inférieur de l’urètre. A l’instar de la prostate chez l’homme, ces glandes peuvent être inflammatoires à la suite d’une infection traitée par exemple, voire être contaminées par des bactéries de type entérobactéries, avec pour conséquence possible l’apparition d’IU à répétition.
Aujourd’hui, les recommandations des instances scientifiques urologiques et d’infectiologie en France ne reconnaissent pas ces glandes sous urétrales comme pouvant être potentiellement responsables d’IU à répétition, bien qu’elles aient été étudiées il y a plus de 40 ans, et traitées avec des taux de succès plus que satisfaisants par de nombreux urologues à l’époque qui utilisaient différentes pratiques chirurgicales simples.

Comment savoir si les glandes de Skene sont en cause dans des IU à répétition ?

Il n’y a aucun examen qui permet de prouver que cette hypothèse diagnostique est la bonne, car ces glandes ne sont cliniquement et radiologiquement pas visibles, car trop petites. Cliniquement, il n’y a souvent aucun problème à l’examen vulvo-vaginal. On peut ressentir une gêne voire une douleur à la palpation du vagin immédiatement en arrière du méat urétral. Un examen de l’urètre avec un dilatateur à bout olivaire, à la recherche d’un ressaut ou d’un resserrement, est parfois utilisée par quelques urologues, pour renforcer l’argumentation diagnostique.
En pratique, il faut surtout pouvoir éliminer toutes les causes possibles d’IU à répétitions, à savoir, un problème hygiéno-diététique (voir les règles hygiéno-diététiques ci dessous), un calcul, un ectropion, un diverticule urétral, un polype de vessie, un prolapsus ou de la sécheresse vaginale. Pour se faire, un bon interrogatoire des antécédents médicaux et chirurgicaux et de la bonne pratique des règles hygiéno-diététiques, un examen gynécologique simple et une échographie abdomino-pelvienne permettent déjà de mieux comprendre les symptômes et de trouver des causes médicales à ces IU.
Une cystoscopie (= regarder dans la vessie avec une caméra), retrouve parfois un biofilm bactérien sur le col vésical.

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