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Ménopause

La ménopause est la période de la vie d'une femme où les règles (menstruations) s'arrêtent définitivement. Elle intervient généralement aux alentours de 50 ans.
C’est un phénomène naturel. Elle survient lorsque les ovaires arrêtent leur sécrétion hormonale. On parle de ménopause lorsque les règles sont absentes depuis plus d’une année.

Comment se manifeste t’elle ?

- Arrêt des règles
- Bouffées de chaleur
- Sueurs nocturnes
- Troubles de l’humeur
- Irritabilité
- Troubles du sommeil
- Sécheresse vulvovaginale
- Troubles urinaires
- Risque ostéoporose
- Augmentation risque cardio-vasculaire

Comment la diagnostiquer ?

Le diagnostic de la ménopause repose sur l'absence de règles depuis 12 mois chez une femme d'environ 50 ans. Aucun examen n'est, a priori, nécessaire dans ce cas.
En cas de doute, le médecin peut recourir au « test à la progestérone ». Cela consiste à prescrire cette hormone 10 jours par mois, pendant trois mois d'affilée. S'il s'agit d'une ménopause, les règles ne réapparaissent pas.
Les dosages hormonaux sont le plus souvent inutiles car la prise en compte de l'âge et des symptômes cliniques suffisent.

Existe-t-il des traitements ?

Lors de la ménopause, l'intensité des symptômes est variable, et beaucoup de femmes n'ont pas besoin de traitement. Toutefois, il peut être proposé lorsque les symptômes deviennent gênants. De nombreux traitements hormonaux ou non hormonaux existent.
Le traitement de la ménopause est toujours associé à des conseils hygiénodiététiques, indispensables :
• arrêt du tabac,
• consommation très modérée d'alcool,
• alimentation diversifiée,
• activité physique régulière.

Des médicaments de phytothérapie, d'homéopathie et certains oligoéléments sont proposés dans les troubles liés à la ménopause.
Lorsque les troubles liés à la ménopause sont sévères avec retentissement sur la qualité de vie , le traitement repose sur la prescription d'hormones sexuelles, destinée à compenser la chute de leur taux sanguin.
Le traitement hormonal de la ménopause (THM) doit être prescrit par un gynécologue après élimination des contre-indications. En effet, le THM est contre-indiqué chez les femmes qui ont des antécédents personnels de maladie cardiovasculaire, qui ont déjà souffert d’un cancer du sein ou de l'utérus, ou qui présentent des hémorragies vaginales anormales.
Un THM peut alors être instauré si la femme le souhaite, à la plus petite dose efficace, pour la durée la plus courte possible, avec une information claire sur les risques. Une réévaluation régulière doit être assurée par le médecin

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