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Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

LES REGLES, qu’est-ce que c’est ?
L’utérus se prépare tous les mois à accueillir une grossesse. Quand aucun spermatozoïde n'a fécondé d'ovule, l'ovaire diminue sa production d'hormones ce qui provoque l’élimination de la muqueuse utérine appelée endomètre. Ceci provoque un saignement vaginal qui survient en moyenne tous les 28 jours et dure 3 à 7 jours.

Règles douloureuses
Au moment de l’évacuation de la muqueuse utérine, le muscle de l’utérus se contractent de manière involontaire, plus ou moins intensément. Ce sont ces contractions utérines qui peuvent faire mal. Ces règles sont appelées dysménorrhées. Si les douleurs sont très fréquentes ou se répètent lors des rapports, vous pourriez souffrir d’une pathologie appelée endométriose, qui concerne environ 10 % des femmes.

Règles hémorragiques
Autrement appelées ménorragies, les règles hémorragiques se traduisent par des saignements très abondants et des difficultés à maîtriser son flux avec des serviettes ou des tampons classiques.

Aménorrhée
L’aménorrhée caractérise l’absence de règles. Elle peut être primaire ou secondaire.
Causes : grossesse, allaitement, retard de puberté, ménopause, contraceptifs hormonaux, syndrome des ovaires polykystiques, sport, stress, obésité, anorexie..

Après l’accouchement, les règles apparaissent lors du retour de couche qui survient en moyenne 6 à 8 semaines après l’accouchement (en l’absence d’allaitement). En cas d’aménorrhée persistante, il convient d’éliminer une nouvelle grossesse.

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Il peut entraîner des troubles de la fertilité et de la pilosité (hirsutisme), ainsi que des complications métaboliques (diabète).
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraine une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées.

Quels sont les symptômes ?

- Trouble de l’ovulation : la rareté ou l’absence d’ovulations (dysovulation ou anovulation) se traduit par des cycles irréguliers, longs de plus de 35 à 40 jours, voire par l’absence totale de règles (aménorrhée). Ces troubles provoquent une infertilité chez environ la moitié des femmes présentant un SOPK.
- Hyperandrogénie : la production excessive de testostérone se traduit par une hyperpilosité chez 70% des femmes atteintes de SOPK, de l’acné et une chute des cheveux (alopécie).
- Syndrome métabolique : l’adiposité excessive provoquée par l’hyperandrogénie prédispose à l’insulinorésistance et au diabète. Les patientes présentent aussi une élévation du risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.

Comment faire le diagnostic ?

- Echographie pelvienne : nombreux petits follicules (au moins 20 follicules de diamètre inferieurs à 9 mm) et/ou un volume ovarien important (supérieur à 10 ml), sans présence de kyste ni de follicule dominant.
- Bilan biologique : réalisé entre le 2ème et 5ème jour du cycle retrouvant une inversion du rapport FSH/LH, une élévation des androgènes et une tendance au diabète et à l’hyperinsulinémie

Quels sont les traitements ?

Le traitement du SOPK est uniquement symptomatique et ceci jusqu’à la ménopause. Il repose sur une amélioration de l’hygiène de vie, un traitement médicamenteux en cas d’hirsutisme et/ou d’infertilité, et un accompagnement psychologique lorsque cela s’avère nécessaire.
- En cas de surpoids, une perte d’environ 10% du poids initial
- En cas d’hirsutisme, une pilule œstroprogestative est recommandée en première intention.
- En cas d’infertilité, une stimulation ovarienne est pratiquée

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